martedì 15 ottobre 2013
Le populisme et la démocratie des humeurs - Le retour du populisme en France, dans la plupart des pays européens et ailleurs ne peut être simplement expliqué comme le résultat de la stratégie de certains partis politiques extrêmes qui font de la démagogie leur fonds de commerce en jouant sur les peurs des populations, voire en les créant. Bien entendu, ces partis existent – pas seulement à l’extrême droite – et ils font en effet profession de populisme, c’est-à-dire suscitent et activent les passions les plus négatives, et même les plus perverses pour étendre leur audience et entretenir leurs troupes : construction de boucs émissaires (les immigrés,les élites), promesses d’autant plus exorbitantes que les moyens élaborés pour les satisfaire sont indigents, désignation permanente de l’ennemi à attaquer ou à détruire pour que la justice, la prospérité et le bonheur soient restaurés. S’en tenir à une telle explication serait, je crois, passer à côté de ce qui fait la spécificité du moment présent. Le retour du populisme et son extension ne sont pas la réactivation d’une essence transhistorique de la manipulation des peuples. Ce qui caractérise le populisme aujourd’hui, c’est qu’il se développe dans les sociétés démocratiques dont les populations sont en général dotées d’un haut niveau d’éducation et ne se laissent pas manipuler facilement parce qu’elles comprennent les stratégies politiques des uns et des autres. Sa cause est plus profonde : elle concerne un aspect de la dégradation de la démocratie aujourd’hui, c’est pourquoi le populisme n’est pas le fait d’un seul parti mais de la plupart. Il est difficile d’y résister, et pourtant il faut absolument lui résister. Pour le dire d’une phrase : le populisme devient en effet un mode dominant du rapport aux citoyens dans des démocraties qui ont perdu le sens de la délibération publique, de la consultation populaire et du bien commun. En effet, l’exercice du pouvoir politique est aujourd’hui scindé en deux dimensions très différentes l’une de l’autre. La première consiste en une technicisation politique biaisée. En ce sens, celle-ci est un mixte d’expertises plus ou moins objectives et d’intérêts plus ou moins inavouables. Les expertises, pour lesquelles sont rémunérés des économistes ou des financiers, sont censées exposer la seule solution possible dans un domaine et une situation particulière : par exemple la solution pour sortir de la crise financière actuelle. Mais précisément pour que la solution puisse être présentée comme la seule possible, il ne faut pas la nommer « crise financière », mais « crise de la dette ». Par ce biais, on fait comme si la dette était un phénomène à expliquer pour lui-même, comme si la cause de la dette était à elle seule la cause de la crise. Réponse dans ce contexte : certains États ont trop dépensé, ils se sont endettés au-delà de toute mesure. D’où la seule et unique solution possible : il faut mettre en place une politique de rigueur pour réduire l’endettement et un dispositif de sanctions contre les États qui ne s’y soumettraient pas ou qui ne respecteraient pas les engagements pris. On écarte de cette façon un bon nombre d’autres solutions possibles, comme le changement de statut de la bce (Banque Centrale Européenne), le contrôle des banques, la taxation des transactions financières, la remise en cause radicale et même la traduction devant un tribunal international des agences de notation qui ont, dans bien des cas, comme celui des produits Subprimes (notés AAA jusqu’à la catastrophe de 2008), sciemment trompé à la fois des populations entières et même des États, etc. Ces solutions alternatives, dont le sérieux est accrédité par un bon nombre des meilleurs économistes, ne sont même pas évoquées. Seule est retenue la prétendue seule solution possible, comme le faisait l’actuel Chef de l’État, Nicolas Sarkozy, dans son interview au journal Le Monde (13/12/2011) à propos de l’accord européen de Bruxelles censé nous faire sortir de la crise. Ce qui est présenté dans ce cas comme la seule solution possible pour la sortie de la crise est une vérité tout autre chose que cela : le résultat d’une vision partielle et partiale, biaisée donc, en fonction d’autres motivations qui relève d’intérêts. Quels sont ces intérêts ? Il varient suivant les cas, mais il est clair qu’il sont opposés au intérêts des différents peuples européens, puisque en somme on fait payer aux populations par la rigueur et l’impôt des dettes dites souveraines (mais qu’il faudrait dire de servitude) des États dont elles ne sont nullement responsables. Ce sont souvent ceux-là mêmes (Nicolas Sarkozy en particulier par ses cadeaux fiscaux invraisemblables entre autres choses) qui ont creusé la dette, qui se donnent désormais pour les meilleurs médecins connaisseurs de l’unique traitement possible. On voit comment l’intérêt inavoué ou inavouable (il ne faut pas faire peser la charge sur la frange la plus favorisée de la population, il ne faut pas que la responsabilité des gouvernants apparaisse, etc.) pèse sur la conception de la prétendue unique solution possible. Ce que j’ai appelé ci-dessus, la technicisation politique biaisée est le nerf des pratiques de pouvoir aujourd’hui. Elle ne concerne pas uniquement la France, mais l’ensemble des États européens et même au-delà. Ce que l’on appelle gouvernance, n’est en réalité rien d’autre que l’art de faire passer pour des solutions techniques salvatrices des intérêts de classe. Quand la démarche réussit, c’est-à-dire lorsque l’illusion a pris, on appelle cela « bonne gouvernance ». De ce point de vue, toute délibération publique sur les options, les finalités et les choix a disparu. Elle apparaîtrait même comme dangereuse, parce que susceptible de rejeter « la seule solution possible ». Pour poursuivre toujours sur l’exemple de la technicisation biaisée en quoi consiste l’accord européen mis en place par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy : il allait de soi que les peuples européens ne seraient pas consultés pour valider l’accord. La technicisation biaisée du pouvoir démocratique a peur du peuple. Si Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sont incontestablement élus démocratiquement, en revanche leur exercice du pouvoir n’a plus rien de démocratique. C’est là que l’on passe à la post-démocratie. Cependant, pour que ce qui n’est plus une pratique démocratique du pouvoir puisse passer encore pour de la démocratie, il faut faire intervenir la seconde dimension de l’exercice du pouvoir. Cette seconde dimension consiste en une excitation des humeurs des populations : en particulier par la peur. Cette passion est à la fois sollicitée et apaisée, au moins en apparence, par des réactions immédiates de tel ou tel Ministre, réactions susceptibles de calmer la peur et de faire renaître l’espoir à un moment donné sans se soucier nullement des conséquences à plus long terme, ni même de savoir si là encore le remède prétendu à la peur n’est pas pire que le mal. C’est ce rapport aux humeurs du peuple qui commande aujourd’hui le rapport du pouvoir aux citoyens en donnant l’apparence du souci dans lequel le pouvoir tiens le peuple. Le populisme, dans sa forme actuelle, n’est rien d’autre que cette politique qui compense la technicisation biaisée du pouvoir par une prise sur les humeurs du peuple. La démocratie s’est ainsi dégradée en gouvernance post-démocratique, d’un côté, et populisme de l’autre. La démocratie dégradée dont je parlais au début consiste dans cette démocratie des humeurs populaires qui commande les politiques de sécurité, de justice, de santé et d’éducation etc. Mais les humeurs des peuples sont changeantes, il est le plus souvent illusoire de penser qu’on les maîtrise. C’est pourquoi les populistes sont des apprentis sorciers qui peuvent conduire, toujours pour satisfaire les humeurs, à des pratiques ou à des législations tout à fait irrationnelles et dangereuses, l’histoire nous en donne de nombreux exemples. La délibération démocratique est un rapport légitime au peuple qui suppose non seulement de ne pas solliciter ou répondre aux humeurs passagères des citoyens, mais en outre de leur résister. La démocratie suppose le temps, le privilège de la raison, la capacité à déterminer le bien commun au delà de la prochaine échéance électorale. Mais cela la démocratie dégradée en technicisation biaisée du pouvoir, d’une part, et sollicitation des humeurs du peuple, d’autre part, en est incapable. On voit donc comment le populisme des humeurs peut se loger dans tous les partis politiques. Est-ce que le Front national est plus populiste que l’UMP aujourd’hui ? Ce n’est pas sûr. Est-ce que le Front de gauche est plus populiste que le Parti socialiste aujourd’hui ? Peut-être, mais ce n’est pas sûr. En tout état de cause le populisme s’infiltre dans tous les partis. Il faut savoir y résister, il faut savoir ne pas céder à cette pathologie de la démocratie. Lorsque l’exercice du pouvoir maintient les citoyens systématiquement hors de la consultation et de la délibération sur les choix collectifs, sous prétexte que les peuples ne savent pas, ou ne croient pas ce qu’ils savent, ou encore ne veulent pas ce qui est bon pour eux, alors on infantilise le peuple et on fait le lit des populistes de tout acabit et de toute couleur politique.
Yves-Charles Zarka
What Social Networks Can’t Teach You About Networking - For nearly nine years, BlogHer has been in the business of helping digital influencers grow their online platforms and bringing those influencers and brands together for their mutual benefit. Social networking tools, now with years of mainstream adoption behind them, have certainly facilitated those connections. Indeed, social networking has expanded the network potential of anyone with a Web connection.
Les populistes se nourrissent de la crise de l'euro - L'extrême droite en Europe s'est renouvelée et sait exploiter à ses fins la crise de l'euro, analyse le quotidien libéral Tagesspiegel : "Les élections européennes se tiendront en mai 2014 et il ne faut pas être devin pour prédire que l'extrême droite en sera la grande gagnante. En témoignent la réussite du FPÖ en Autriche, la montée en puissance du parti europhobe UKIP en Grande-Bretagne, et les espoirs exprimés par le parti anti-euro Alternative für Deutschland, qui a failli entrer au Bundestag. … Le populisme contemporain s'est assoupli, il a dépassé ses positions culturellement obtuses et se sert de médias et de méthodes modernes. Il n'y a donc rien de surprenant à ce que le Front national ait plus de succès sous la direction de Marine Le Pen, qui affiche plus de modération que son père Jean-Marie, réactionnaire sur un mode plus rustique. Mais c'est avant tout la critique des défauts de l'euro et de l'UE qui véhicule le populisme, lui permettant d'accéder au cœur de la société."
«La Germania non affondi l'Europa Sarebbe la terza volta in cent'anni» Fischer, ex ministro degli Esteri tedesco: «La cancelliera miope. Se l'euro cade, noi saremo i grandi perdenti» - «Per due volte, nel XX secolo, la Germania con mezzi militari ha distrutto se stessa e l'ordine europeo. Poi ha convinto l'Occidente di averne tratto le giuste lezioni: solo abbracciando pienamente l'integrazione d'Europa, abbiamo conquistato il consenso alla nostra riunificazione. Sarebbe una tragica ironia se la Germania unita, con mezzi pacifici e le migliori intenzioni, causasse la distruzione dell'ordine europeo una terza volta. Eppure il rischio è proprio questo».
House Republican: "It's up to Senate Republicans" - House Republicans are slamming the White House for not negotiating with them. House Speaker John Boehner told GOP rank-and-file that President Barack Obama was rejecting the House GOP offer and instead working with Senators from both parties to end the shutdown and raise the debt ceiling.
Fmi decide il prelievo forzoso su tutti i conti correnti europei - Prelievo forzoso sui conti correnti bancari. E'successo a Cipro a marzo, attraverso un diktat della Troika imposto per evitare che l'isola precipitasse nel default. Precisando agli Stati membri della UE che il "modello Cipro" non avrebbe creato alcun precedente, contestualizzando la scelta di prelevare dai depositi sopra i 100mila euro una percentuale di circa il 38% esclusivamente a questa situazione. E invece...
Nel 2007 il populismo è giunto ad un passo dal compiere la sua grande metamorfosi da escrescenza solo patologica di una malandata democrazia latina a dato sistemico generale, ormai metabolizzato e quindi senza più forti alternative. La presidenzializzazione del modello di partito, varata nel primo statuto del PD, infatti, modulava su una finzione (l’elezione diretta del premier) anche la forma di partito a vocazione maggioritaria. La stessa formula delle primarie aperte, riservava al popolo indistinto dei compiti dell’iscritto o del militante in una coerente ottica di democrazia intraorganizzativa. La dispersione della funzione propria dell’iscritto nel - le prerogative del popolo indifferenziato postulava il trionfo di un partito elettorale integrale. In esso il leader è sciolto dalla logica complessa dell’organizzazione e si rapporta ai media per attirare il gradimento di una opinione pubblica ondivaga.
La fenomenologia del populismo ricomprende un ampio spettro di atteggiamenti negativi contro la politica mediata da organizzazioni, istituti, soggetti. L’ostilità alla realtà di partito, schernita come indesiderato soggetto storico della mediazione tra élite di governo e forze sociali, è il pilastro della grammatica del populismo. La retorica del populismo è non a caso infarcita di espressioni cruente contro la casta, il ceto dei politicanti, la nomenclatura, il palazzo. Un filo sotterraneo populista è operante in Italia sin dal 1992 (con la contrapposizione tra regime partitocratico e società civile) e appare provvisto di una forza di interdizione tale da ritardare ogni ricomposizione di un codice infranto del realismo politico.
La strategia seduttiva del populismo - Con la crisi dei partiti il populismo, da semplice devianza, è diventato il contrassegno di una democrazia fragile, che si affida alle ingannevoli narrazioni dei capi. Espressione della decomposizione dei partiti, il populismo diventa poi un sistema in cui la febbre della leadership ostacola la ricostruzione di valide mediazioni politiche e istituzionali.
MICHELE PROSPERO - Quello di Berlusconi non è un effimero partito personale, si avvale di un immenso apparato politico professionale di nuovo conio. Ha la regia organizzativa e propagandistica dei quadri di una grande azienda, la copertura di un esercito agguerrito di media, la vocazione egemonica di schiere di giornalisti militanti, la dedizione alla causa di vasti ceti di amministratori e di intellettuali organici.
MICHELE PROSPERO - Il disegno che Grillo persegue è quello di un movimento certo dimagrito ma non esangue, che si serve delle istituzioni come di un semplice megafono, che ricorre alla piazza per scopi di propaganda ma ha poi nel blog privato del capo il suo centro assoluto di riferimento. Il mondo è però troppo complesso per rinchiuderlo in un blog. E delle forze centrifughe, al cospetto dello scacco continuo che il non-partito incassa nelle sedi della rappresentanza, spingeranno alla deriva una litigiosa formazione flash da mesi chiusa in un vicolo cieco. Quanto alla forma del non-partito il confronto con il Cavaliere non regge. Quello di Berlusconi non è un effimero partito personale, si avvale di un immenso apparato politico professionale di nuovo conio. Ha la regia organizzativa e propagandistica dei quadri di una grande azienda, la copertura di un esercito agguerrito di media, la vocazione egemonica di schiere di giornalisti militanti, la dedizione alla causa di vasti ceti di amministratori e di intellettuali organici. Anche Grillo dispone di un partito della micro azienda, con alcuni giornali e trasmissioni Tv di supporto. Ma la sua potenza di fuoco, che è stata devastante durante la campagna elettorale, pare spenta dopo l’ingresso trionfale nel Palazzo, occupato per non combinare nulla.
Complexe d'œdipe - Ensemble organisé de désirs amoureux et hostiles que l'enfant éprouve à l'égard de ses parents. Sous sa forme dite positive, le complexe se présente comme dans l'histoire d'Œdipe Roi : désir de la mort de ce rival qu'est le personnage du même sexe et désir sexuel pour le personnage de sexe opposé. Sous sa forme négative, il se présente à l'inverse : amour pour le parent du même sexe et haine jalouse du parent du sexe opposé. En fait ces deux formes se retrouvent à des degrés divers dans la forme dite complète du complexe d'œdipe. Selon Freud, le complexe d'œdipe est vécu dans sa période d'acmé entre trois et cinq ans, lors de la phase phallique ; son déclin marque l'entrée dans la phase de latence. Il connaît à la puberté une reviviscence et est surmonté avec plus ou moins de succès dans un type particulier de choix d'objet. Le complexe d'œdipe joue un rôle fondamental dans la structuration de la personnalité et dans l'orientation du désir humain. Les psychanalystes en font l'axe de référence majeur de la psychopathologie, cherchant pour chaque type pathologique à déterminer les modes de sa position et de sa résolution. L'anthropologie psychanalytique s'attache à retrouver la structure triangulaire du complexe d'œdipe, dont elle affirme l'universalité, dans les cultures les plus diverses et pas seulement dans celles où prédomine la famille conjugale.
L’Herald Tribune cambia: da oggi è Nyt International - International Herald Tribune, il quotidiano degli americani che vivono in Europa, cambia nome e da domani comparirà in edicola come International New York Times. I dirigenti della New York Times Co. spiegano che l’obiettivo è attirare i lettori all’estero nell’era del digitale, rafforzare il marchio e completare la graduale fusione dello staff editoriale di Herald e del NYT, avviata negli anni scorsi.
Iscriviti a:
Post (Atom)